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chronique du 10 mars 2006 | |||||
Un nouvel apocryphe
: lévangile de Judas
Il faut savoir ce sera ma deuxième remarque que les deux ou trois premiers siècles de lère chrétienne connaissent une littérature foisonnante que lon appelle « intertestamentaire ». On trouve ainsi des « évangiles apocryphes » comme le Protévangile de Jacques, lÉvangile de Marie, lÉvangile de Thomas Vous avez, dans la collection La Pléiade des éditions Gallimard (voir plus haut), deux volumes qui présentent cette littérature intertestamentaire. Dans ce foisonnement de récits très divers, une nécessité va apparaître, une question que se posent les premières communautés chrétiennes : Quels sont les récits où il est possible de reconnaître la foi mise en Jésus Sauveur? Un consensus se fera peu à peu dans lÉglise de lépoque autour des textes qui forment, depuis lors, le Nouveau Testament. Dernière remarque. Que deviennent les autres récits? Certains, comme le Protévangile de Jacques, vont nourrir limaginaire populaire et dautres, comme lÉvangile de Thomas ou de Judas, tombent dans les oubliettes de lhistoire jusquà ce quun chercheur les exhume à nouveau, permettant de mieux saisir la diversité des approches du mystère de Jésus. La découverte et la traduction dun vieux manuscrit peuvent créer de lexcitation dans le monde des chercheurs. Elles ne changeront rien aux textes qui restent pour des millions de croyants le seul pôle de référence et de rassemblement. Lire
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