Vie et histoire
de groupe
Groupe de partage
de foi
Unité pastorale
des Paroisses La Visitation, St-Antoine-Marie-Claret et Sts-Martyrs-Canadiens
de Montréal (1ière partie)
Personne ressource : M. l’abbé André Gazaille,
curé
Téléphone : 514.388.6529
Lieu des rencontres : dans les domiciles privés des membres
des groupes.
Fréquence des rencontres et accès : les groupes se
réunissent 8 fois par an. Il faut communiquer avec la personne-ressource
pour connaître le jour et l’heure des rencontres dont l’accès
est libre.
Comment sont nés les groupes de partage
de foi et comment ont-ils évolué?
Ils ont vu le jour à la suite d’une semaine de fraternité
qui clôturait la première étape de notre projet pastoral
(Nouvelle Image Paroissiale). À cette occasion, tous les paroissiens
avaient été invités à participer à
cette semaine de fraternité pour expérimenter durant trois
rencontres un petit groupe de partage. À la fin de la semaine,
21 groupes furent formés avec les personnes qui désiraient
poursuivre l’expérience (environ 250 personnes).
Sept ans plus tard, 20 groupes sont toujours là et se renouvellent
continuellement. En 2005, 5 groupes se sont rajoutés : un
21e pour Sts-Martyrs et 4 pour les deux autres paroisses de l’unité
pastorale (La Visitation et St-Antoine-Marie-Claret).
Quels sont les objectifs poursuivis par ces
groupes?
Essentiellement, favoriser la croissance de la foi par le partage autour
de la Parole de Dieu. Nos objectifs spécifiques sont : apprendre
à exprimer sa foi, à la partager avec d’autres, à
s’enrichir mutuellement, à réfléchir avec d’autres
chrétiens sur son engagement.
Dans une Église où l’éducation de la foi des
adultes se fait de plus en plus urgente, les petits groupes de partage
préparent l’Église de demain : une Église
où les laïcs, en petites cellules d’Église, prendront
de plus en plus en main leur cheminement de foi. Les petits groupes de
partage de foi s’avèrent une nouvelle avenue pour les chrétiens
de l’Église d’aujourd’hui.
Quel est votre programme pour l’année
en cours?
Pour 2005, le thème est : « Dire sa foi par des
gestes ». Il s’agit de 8 rencontres autour d’autant
de paraboles : Parabole des talents, du bon Samaritain, de la lampe
sous le boisseau, du semeur, du trésor et de la perle, des ouvriers
de la dernière heure, du fils retrouvé et des dix jeunes
filles.
Pour ces rencontres nous employons la méthode du VOIR – JUGER
– AGIR.
Quels âges ont les participants?
La majorité des 260 participants répartis en 25 groupes
est âgée. Il y a cependant un groupe de jeunes adultes, une
très forte équipe de jeunes couples. La tendance est au
rajeunissement.
Comment faites-vous le recrutement des membres?
Les groupes sont toujours prêts à accueillir des personnes
intéressées par le projet. Le meilleur recrutement se fait
de bouche à oreille.
Quelle est l’organisation des groupes de
partage?
Les 7 membres de l’ÉPAP (équipe pastorale d’animation
paroissiale) préparent les documents pour l’animation, assurent
le ressourcement des animateurs et des coordonnateurs et font l’évaluation.
Un animateur et un coordonnateur assument la responsabilité de
chacun des groupes. L’animateur favorise le partage entre chacun
des participants afin que tous puissent s’enrichir les uns par les
autres, par rapport au sujet proposé. Il s’assure de la bonne
compréhension du sujet et suscite la participation de tous dans
le respect de chacun.
Le coordonnateur est le rassembleur du groupe. Il participe au bon fonctionnement
de l’équipe. Il convoque chaque réunion, assure le
suivi, se préoccupe du climat et des relations dans le groupe,
travaille en collaboration avec l’animateur et avec l’hôte.
Il rappelle les ressourcements et les activités des paroisses.
Il est attentif au recrutement.
Le coordonnateur et l’animateur sont au service du groupe. Ils cherchent,
par leur accueil chaleureux et leur compréhension à faire
l’unité dans le groupe. Ils n’ont pas le même rôle.
Ils se complètent. Durant l’animation, le coordonnateur devient
un participant au même titre que les autres.
Y a-t-il des consignes particulières
pour les animateurs?
Oui. Nous insistons pour dire que l’important n’est pas dans
le contenu à passer. L’essentiel pour le groupe, c’est
de faire l’expérience de s’écouter comme des frères
et des sœurs réunis autour de la Parole de Dieu. La fraternité
dans la foi, voilà le plus important. Nous demandons aux animateurs
de toujours bien faire les trois pas de la démarche. Enfin, nous
leur conseillons d’éviter d’orienter les participants
dans le sens de l’engagement. L’important, c’est le partage.
(suite dans la prochaine chronique)
Propos recueillis par Pierre Alarie,
bibliste
Montréal
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