chronique du 20 juin 2008
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Hosanna
Hosanna vient du verbe hébreu hochi’a qui se traduit par sauver, donner le salut, donner la victoire. On récitait ce psaume à voix haute à la fête de Pâque, à la fête des tentes et à d’autres occasions. Hosanna devient l’acclamation populaire lors des jours de fêtes et des processions. Il est une prière de supplication demandant l’aide permanente de Dieu ou un cri de louange. Le septième jour de la fête des tentes, lors d’une procession avec des rameaux à la main, on chantait des litanies avec « hosanna » comme refrain. Le Psaume 118 se comprend comme une prière messianique pour les Juifs, comme plus tard pour les chrétiens. Ce cri du hosanna porte donc en lui l’attente messianique. Dans le Nouveau Testament, « hosanna » se retrouve dans le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem. (Mt 21,9; Mc 11,9; Jn 12,13). Ces trois évangiles citent le psaume 118,26 pour l’appliquer à Jésus, le messie entrant à Jérusalem : « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Ils continuent avec d’autres louanges à saveurs messianiques : « Hosanna au fils de David » (Mt 21,9); « Hosanna au plus haut des cieux » (Mc 11,10). La liturgie des premiers chrétiens a préservé ce mot dans sa langue d’origine tout comme abba, alléluia, amen et maranatha. Encore aujourd’hui, on retrouve le hosanna dans la prière du sanctus récité lors des célébrations eucharistiques. Cette expression est particulièrement importante lors du dimanche des rameaux, célébrant l’entrée de Jésus à Jérusalem.Article précédent
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