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Les mots pour le dire
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chronique du 3 juin 2016

 

Sion

Porte de Sion

La porte de Sion à Jérusalem


Hébreu : Tsiyyon
Grec : Sion

L’étymologie du mot « sion » n’est pas clairement établie. Ce mot désignant une colline de Jérusalem pourrait provenir de tsiwah qui signifie « ériger » ou de tsayay qui signifie « sécher ».

     Avant d’abriter la ville de David, la montagne de Sion était occupée par un groupe de Cananéens appelés Jébuséens. Puisque c’est le lieu choisi par David pour sa capitale, le mont Sion garde une connotation royale. C’est sur cette colline que sera érigé le Temple de Jérusalem.

     Par extension, Sion devient une façon de désigner toute la ville de Jérusalem. Sion devient un synonyme de Jérusalem. Le mot Sion revient 152 fois dans l’Ancien Testament surtout dans la littérature prophétique et dans les psaumes. Dans l’usage poétique, le nom Sion dépasse la désignation unique de Jérusalem et peut englober ce qui est marqué par la présence et la bénédiction de Dieu.

     Au temps de l’exil à Babylone, Sion est au cœur de l’espoir d’un retour à Jérusalem et à la gloire de la nation détruite. L’expression Sion a aussi pris sur lui une espérance eschatologique. Ainsi, le livre de l’Apocalypse parle de Sion (14,1) dans ses visions au sujet de la fin des temps. D’ailleurs le dernier livre de la Bible ce termine avec une vision concernant la Jérusalem céleste.

     Un curieux détail est que depuis le 4e siècle apr. J.-C., Sion ne désigne plus le mont du Temple, mais l’autre colline de la ville où l’on retrouve l’église de la Dormition.

Sébastien Doane

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